Les courbatures pourraient être définies, comme le ressenti des micro-blessures au sein des fibres musculaires dues à l’entrainement. Il est important de souligner, que lorsque l’on commence la musculation, on va très vite en éprouver des douloureuses durant les premières semaines d’entrainement.
En effet, l’alternance entre la phase de contraction – étirement des muscles, tout en étant sous résistance, va provoquer des fuites de calcium intracellulaire. Ces fuites de calcium ont une vitesse de propagation relativement lente. C’est pour cette raison que les courbatures se font ressentir le lendemain ou le surlendemain d’un entrainement intense.
Comme pour la congestion, il est important de souligner que les courbatures ne sont pas synonymes de résultat. Ce n’est pas parce que l’on ne les ressent pas que cela veut dire que l’entrainement a été improductif. À contrario, ressentir des courbatures, n’est pas toujours bon signe.
En effet, certaines courbatures sont mieux localisées que d’autres. Si celles-ci ont tendance à se trouver dans les extrémités du muscle, au niveau de la jonction tendineuse du muscle, c’est très certainement, car vous avez eu un ou plusieurs étirements inhabituels ou trop prononcés durant votre entrainement. Au contraire si ces courbatures ont tendance à se trouver au centre du muscle, celles-ci sont généralement un bon indicateur de croissance musculaire.
L’acide lactique a également un lien avec les courbatures. En effet, lorsque l’acide lactique dû à l’intensité de l’effort commence à envahir le muscle, les fibres musculaires du pratiquant vont commencer à littéralement être agressées, par celle-ci. Cette agression va provoquer la survenue de courbature, qui cette fois-ci ne seront pas d’origine mécanique, mais bien chimique.
De manière générale, on peut également dire que toutes méthodes visant à intensifier l’entrainement, telles que la pratique des négatives accentuées, dégressives, superset,… auront naturellement tendance à augmenter la probabilité d’avoir un entrainement générant de fortes courbatures. Les nouveaux exercices, comprenons par là, les mouvement auquel les muscles ne seront pas habitués (ou plus pratiqués depuis longtemps), auront naturellement tendance également de générer des courbatures.
Les exercices favorisant un grand étirement, avec beaucoup de poids seront les exercices qui pourront potentiellement générer un maximum de courbature. Le meilleur exemple pourrait être le squat. Après une séance de squat intensive, on va généralement éprouver de bonnes courbatures, un peu partout dans les jambes.
Les courbatures vont donner une impression de productivité de son entrainement. En effet, avoir mal un peu partout nous fait nous dire que l’on a bien travaillé dans la séance précédente. Cette impression est toujours plus agréable, que de penser le contraire.
Il est également bon de souligner que l’on peut se réentrainer sur une courbature, afin d’en diminuer les effets. Il faudra cependant de préférence charger moins lourd et effectuer l’exercice en série longue, afin de favoriser la récupération.
En conclusion,
Les courbatures ne sont pas à fuir lorsque l’on pratique la musculation, du moins si celles-ci sont localisées au centre du muscle. Au contraire, elles pourront être recherchées, car celles-ci sont un bon indicateur de croissance musculaire. Les courbatures localisées aux jonctions muscles-tendons quant à elles ne sont pas toujours bon signe, il faudra donc redoubler de prudence dans la phase d’étirement de ces exercices, afin de vérifier que l’on n’étire pas trop son muscle. Du moins, si celui-ci n’est pas un nouvel exercice, ce qui serait donc normal dans ce cas, d’éprouver temporairement de légères courbatures.